Les résistances dépendantes de la lumière (LDR), également appelées photorésistances, sont des capteurs de lumière largement utilisés qui changent de résistance en fonction de l’éclairage. Ces composants passifs peu coûteux constituent le support des circuits activés par la lumière tels que les lampadaires automatiques, les lampes solaires, les alarmes et les caméramètres. Cet article explique leur construction, leur symbole, leur principe de fonctionnement, leurs spécifications et leurs applications, soulignant pourquoi les LDR restent actifs dans l’électronique. C1. Présentation de la résistance dépendante de la lumière (LDR) C2. Symbole de la résistance dépendante de la lumière (LDR) C3. Construction de la résistance dépendante de la lumière (LDR) C4. Principe de fonctionnement de la résistance dépendante de la lumière (LDR) C5. Résistance dépendante de la lumière (LDR) dans les circuits C6. Réponse en fréquence de la résistance dépendante de la lumière (LDR) C7. Spécifications techniques de la résistance dépendante de la lumière (LDR) C8. Caractéristiques de la résistance dépendante de la lumière (LDR) C9. Types de résistance dépendante de la lumière (LDR) C10. Test d’une résistance dépendante de la lumière (LDR) C11. Résistance dépendante de la lumière (LDR) vs photodiode C12. Conclusion C13. Foire aux questions [FAQ]
1. Présentation de la résistance dépendante de la lumière (LDR) Une résistance dépendante de la lumière (LDR), également connue sous le nom de photorésistance, est un composant électronique passif à deux bornes dont la résistance change avec l’intensité de la lumière qui tombe dessus. Contrairement aux résistances fixes, sa résistance n’est pas constante mais varie considérablement en fonction de l’éclairage. Dans l’obscurité, la résistance d’un LDR peut atteindre plusieurs mégaohms, ce qui limite le flux de courant, tandis qu’en pleine lumière, sa résistance tombe à quelques centaines d’ohms seulement, ce qui permet au courant de passer plus facilement. Cette grande variation de résistance rend les LDR très efficaces dans les applications sensibles à la lumière. Ils sont couramment utilisés dans les circuits pour les lampadaires automatiques, les alarmes antivol, les systèmes de suivi solaire et les posemètres à caméra, où la réponse du circuit est directement influencée par les changements des conditions de lumière ambiante. 2. Symbole de résistance dépendante de la lumière (LDR)
Dans les schémas électriques, le LDR est représenté par une résistance avec deux flèches diagonales pointant vers lui. • Le symbole de la résistance indique l’opposition au courant. • Les flèches représentent la lumière entrante. Cette convention correspond à d’autres dispositifs sensibles à la lumière comme les photodiodes et les phototransistors. 3. Construction de la résistance dépendante de la lumière (LDR)
Une résistance dépendante de la lumière est fabriquée à l’aide de matériaux photoconducteurs tels que le sulfure de cadmium (CdS) ou le séléniure de cadmium (CdSe). Ces matériaux changent de conductivité électrique lorsqu’ils sont exposés à la lumière. Pour maximiser la sensibilité, le film photoconducteur est généralement déposé en zigzag ou en serpentin sur une base en céramique, ce qui augmente la surface disponible pour capturer la lumière. Éléments clés d’un LDR : • Couche photoconductrice – le film CdS ou CdSe qui réduit la résistance lorsqu’il est éclairé. • Électrodes – contacts métalliques minces aux deux extrémités du rail pour se connecter aux circuits externes. • Substrat – une base en céramique qui fournit un support structurel et une stabilité thermique. Bien que le CdS soit toujours le matériau le plus courant, les restrictions imposées par les réglementations RoHS vous ont amené à explorer des alternatives plus sûres. Les LDR plus récents peuvent utiliser moins de semi-conducteurs toxiques, ce qui les rend plus respectueux de l’environnement. 4. Principe de fonctionnement de la résistance dépendante de la lumière (LDR)
Le fonctionnement d’un LDR est basé sur la photoconductivité, où la conductivité électrique d’un matériau augmente lorsqu’il absorbe la lumière. Lorsque les photons frappent la couche photoconductrice, leur énergie excite les électrons de la bande de valence à la bande de conduction, générant des porteurs de charge mobiles. Au fur et à mesure que l’éclairage augmente, davantage de porteurs sont créés, ce qui permet un flux de courant plus important et diminue la résistance de l’appareil. À l’inverse, lorsque le niveau de lumière baisse, moins de porteurs sont générés et la résistance augmente fortement. Cette relation directe entre l’intensité lumineuse et la résistance fait du LDR un capteur de lumière naturelle. Sa résistance variable peut être facilement traduite en changements de tension ou de courant mesurables, ce qui permet aux circuits simples de répondre automatiquement à la luminosité ambiante sans nécessiter d’électronique complexe. 5. Résistance dépendante de la lumière (LDR) dans les circuits
Un LDR est généralement connecté dans un arrangement de diviseur de tension avec une résistance fixe. Cette configuration convertit la variation de résistance du LDR en un signal de tension qui peut être transmis à d’autres composants. Pendant la journée, la résistance du LDR diminue, ce qui réduit la tension de sortie du diviseur. Le signal faible qui en résulte maintient un transistor ou un relais connecté dans l’état OFF, empêchant la lampe ou la charge de s’allumer. La nuit, la résistance du LDR augmente considérablement, augmentant la tension du diviseur. Cette tension plus élevée polarise le transistor en conduction, alimentant le relais et alimentant la lampe. Essentiellement, le circuit traduit la luminosité ambiante directement en un signal de commutation. Cette approche simple mais efficace est largement utilisée dans les lampadaires automatiques, les lampes de jardin solaires et les alarmes activées par la lumière, où un contrôle marche/arrêt fiable est obtenu sans intervention manuelle. 6. Réponse en fréquence de la résistance dépendante de la lumière (LDR) La réponse d’un LDR dépend de la sensibilité spectrale de son matériau. Chaque type réagit plus fortement à certaines longueurs d’onde de la lumière : • CdS (sulfure de cadmium) : sensibilité maximale dans le domaine visible, environ 500 à 700 nm, correspondant à la réponse de l’œil humain. Cela le rend adapté à la détection générale de la lumière, aux lampadaires et aux caméras. • PbS (sulfure de plomb) : Sensible principalement au rayonnement infrarouge supérieur à 1000 nm, souvent utilisé dans les capteurs de flamme, les détecteurs de chaleur et les récepteurs de télécommande. Ainsi, le choix du matériau définit l’application : • Mesure de la lumière visible → LDR à base de CdS. • Détection infrarouge → LDR à base de PbS. 7. Spécifications techniques de la résistance dépendante de la lumière (LDR) Les LDR sont définies par plusieurs paramètres électriques et optiques qui déterminent leurs performances dans les circuits. Les valeurs typiques comprennent : | Paramètre | Valeur typique | Remarques | | ----------------------------- | ------------- | ----------------------------------------------------------------------------------- | | Dissipation de puissance maximale | 200 mW | Au-delà de cela, la surchauffe peut endommager le matériau. | | Tension de fonctionnement maximale (0 lux) | 200 V | Tension maximale autorisée dans l’obscurité totale pour éviter les pannes. | | Sensibilité maximale Longueur d’onde | \~600 nm | Correspond à la région jaune-orange de la lumière visible, proche de la sensibilité de l’œil humain. | | Résistance @ 10 lux | 1,8 à 4,5 kΩ | La résistance diminue à mesure que l’éclairage augmente. | | Résistance @ 100 lux | \~0,7 kΩ | Convient pour la détection du niveau de lumière intérieure. | | Résistance à l’obscurité (après 5 s) | \~250 kΩ | Valeur de la résistance une fois que le capteur se stabilise dans l’obscurité. | 8. Caractéristiques de la résistance dépendante de la lumière (LDR)
Un LDR présente un comportement électrique unique qui le distingue des résistances fixes : • La résistance diminue avec la luminosité : à mesure que l’éclairage augmente, la génération de porteurs augmente, ce qui entraîne une forte baisse de la résistance. • Résistance élevée à l’obscurité : dans l’obscurité totale, la résistance peut atteindre des centaines de kiloohms à plusieurs mégaohms, bloquant efficacement le courant. • Réponse non linéaire : la relation entre l’intensité lumineuse (lux) et la résistance n’est pas proportionnelle. De petits changements à de faibles niveaux de lumière provoquent de grands décalages de résistance, tandis qu’à des niveaux de lumière élevés, la réponse s’aplatit. • Récupération lente : après l’élimination de la lumière, la résistance met du temps à revenir à sa valeur sombre, introduisant un retard notable. • Dépendance à la température : la température ambiante affecte la conductivité, les températures plus élevées réduisant la résistance même au même niveau de lumière. 9. Types de résistances dépendantes de la lumière (LDR) Les LDR peuvent être classées en fonction du matériau utilisé et de leur linéarité de réponse : 10.1 Par matériau • LDR CdS (sulfure de cadmium) : les plus largement utilisés, avec une sensibilité maximale dans le spectre visible. Courant dans les posemètres, les lampadaires automatiques et les systèmes d’exposition des caméras. • LDR PbS (sulfure de plomb) : sensibles au rayonnement infrarouge, ce qui les rend adaptés à la détection de flammes, aux capteurs thermiques et à la communication IR. 10.2 Par linéarité • LDR linéaires : fournissent une réponse presque droite entre l’intensité lumineuse et la résistance. Ceux-ci sont moins courants et principalement utilisés dans les instruments optiques de laboratoire ou de précision. • LDR non linéaires : montrent une courbe de type logarithmique où la résistance chute brusquement à faible lux mais se stabilise à haut lux. Ils sont largement utilisés dans les applications quotidiennes de contrôle de la lumière en raison de leur rentabilité et de leur disponibilité. 10. Test d’une résistance dépendante de la lumière (LDR)
Un moyen rapide de vérifier un LDR est de vérifier sa résistance dans différentes conditions d’éclairage à l’aide d’un multimètre réglé sur ohms : • Test d’obscurité : couvrez complètement le LDR ou testez-le dans une pièce sombre. La résistance doit atteindre des centaines de kiloohms, voire plusieurs mégaohms, selon l’appareil. • Test de lumière : exposez le LDR à une source de lumière vive telle qu’une lampe de poche ou la lumière du soleil. La résistance doit chuter de manière significative, souvent de quelques centaines d’ohms à quelques kiloohms. Le grand décalage de résistance entre les états sombres et éclairés confirme que le LDR fonctionne correctement. Ce test simple est utile pour dépanner les capteurs dans des circuits tels que les lampes automatiques ou les alarmes. 11. Résistance dépendante de la lumière (LDR) vs photodiode
| Fonctionnalité | LDR (Photorésistance) | Photodiode | | ----------------- | ----------------------------------------------------- | ---------------------------------------------------------------- | | Type d’appareil | Capteur résistif passif en film photoconducteur | Semi-conducteur à jonction PN active | | Vitesse de réponse | Lente (ms à secondes) – ne convient pas aux signaux rapides | Extrêmement rapide (ns à μs) – idéal pour la transmission de données | | Gamme lumineuse | Idéal pour la lumière visible (CdS : \~600 nm) | Peut être conçu pour les gammes visibles, IR ou UV | | Linéarité | Résistance non linéaire vs courbe de lumière | Courant plus linéaire vs intensité lumineuse | | Coût et complexité | Très faible coût, simple à utiliser | Coût plus élevé, nécessite une polarisation et des circuits | | Meilleure utilisation | Détection de la lumière ambiante, lampes automatiques, alarmes | Communication optique à haut débit, lecteurs de codes-barres, fibre optique | 12. En conclusion Les LDR allient simplicité, prix abordable et fiabilité, ce qui en fait l’un des capteurs de lumière les plus populaires de l’électronique. Bien que limités par un temps de réponse plus lent par rapport aux photodiodes, leur polyvalence dans les lampadaires, les alarmes, les écrans et les dispositifs solaires garantit une pertinence continue. Des circuits de loisir à l’automatisation industrielle, les photorésistances restent utiles pour la détection de lumière rentable et les systèmes de contrôle automatique. 13. Foire aux questions [FAQ] 13.1 Quelle est la durée de vie d’un LDR ? Les LDR peuvent durer plusieurs années s’ils sont utilisés dans leurs limites de tension et de puissance nominales. Leur durée de vie dépend principalement de l’exposition à la lumière de haute intensité, à la chaleur et à l’humidité, qui peuvent dégrader le matériau photoconducteur au fil du temps. 13.2 Un LDR peut-il fonctionner dans l’obscurité totale ? Oui, mais dans l’obscurité, la résistance du LDR s’élève à plusieurs mégaohms, bloquant efficacement le courant. Cela le fait agir comme un circuit ouvert jusqu’à ce que la lumière soit présente. 13.3 Quelle est la précision des capteurs LDR par rapport aux photodiodes ? Les LDR sont moins précis et plus lents que les photodiodes. Ils sont idéaux pour la détection générale de la lumière, mais ne conviennent pas aux mesures précises ou à grande vitesse, où les photodiodes offrent de meilleures performances. 13.4 Les LDR sont-ils affectés par les changements de température ? Oui. Des températures plus élevées réduisent la résistance d’un LDR même sous le même niveau de lumière, ce qui peut entraîner de petites inexactitudes dans les circuits qui nécessitent une détection précise de la lumière. 13.5 Puis-je utiliser un LDR à l’extérieur ? Oui, les LDR peuvent être utilisés à l’extérieur dans des applications telles que les lampadaires et les lampes solaires, mais ils doivent être protégés par des boîtiers résistants aux intempéries pour éviter l’humidité et la dégradation du matériau du capteur par les UV.
Qu’est-ce qu’une résistance dépendante de la lumière (LDR) ? Principe de fonctionnement, symbole et applications expliqués
oct. 29 2025
Source: DiGi-Electronics
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